TAZRIA-METSORA

Cette semaine les enfants,  nous allons étudier une « double paracha », la paracha TAZRIA  et la paracha METSORA

Elle nous offre une des nombreuses recettes de la Torah pour devenir meilleurs !

Et quelle recette ! Une des plus importantes, le roi David lui même nous en parle dans ses Tehilim :

« Qui est l’homme qui désire vivre et veut avoir une vie longue et heureuse ?

Retiens ta langue de parler du mal »

Hachem nous a donné le pouvoir de parler.

Que peut-on faire avec ce pouvoir ?

De belles choses bien entendu : prier, prononcer des brahots et belles paroles à son prochain, soutenir, réjouir, chanter !

Peut-on utiliser ce pouvoir pour faire de la peine aux autres, dire des paroles vexantes, humilier ou médire ? NON, c’est formellement interdit par le bon sens, par la Torah, par Hachem !

Le LACHON HARA est une chose à bannir absolument, il salit notre âme d’une manière indescriptible les enfants!

Car les mots malveillants continuent leurs dommages bien après les pleurs.

Notre paracha nous raconte le sort de celui qui disait DU LACHON HARA, de mauvaises paroles :

DES PLAIES DE TSARA’ATH

De vilaines tâches de lèpre apparaissaient d’abord sur les murs de la maison, puis si on continuait sur les vêtements et ensuite, si on ignorait toujours ce signe, elle s’étendait sur tout son corps !

Aucun médicament, aucune pommade ne pouvaient le guérir car il s’agissait d’une punition surnaturelle.

Hachem envoyait cette maladie au « metsora » ( au lépreu) pour lui faire prendre conscience de son laisser-aller qui entrainait des développements négatifs dans son caractère et son comportement.

Lorsqu’une personne était frappé de tsara’ath, il se rendait chez un Cohen, un prêtre, pour vérifier qu’il s’agissait bien d’un sort.

Si cela était le cas, le Cohen le déclarait tamé, impur.

On envoyait alors le « metsora » loin du camp, isolé, afin qu’il réfléchisse seul à sa mauvaise conduite.

Sa punition correspondait à son méfait : sa calomnie le séparait de sa communauté.

Le but de ce rejet les enfants n’était d’être méchant mais d’aider le metsora à guérir.

Il devait faire un break !

L’unique manière de « Kapara » (réparation), de guérir, était de faire Téchouva, de regretter sincèrement d’avoir dit de vilaines choses sur autrui et promettre de ne plus faire souffrir les autres.Retrouver dans son cœur ce sentiment si important : la bienveillance.

Au bout de 7 jours le Cohen allât examiner à nouveau les plaies.

S’il constatait que les plaies avaient bien disparu, cela était signe que le metsora avait compris son erreur et s’était repenti.

Il devait alors offrir un sacrifice, se raser les cheveux et aller se purifier au mikvé (bain rituel et spirituel) pour redevenir pur et pouvoir rentrer chez lui.

Aujourd’hui les enfants ce sort n’existe plus car nous ne possédons plus les rites du Temple ni ceux des Cohanim comme à cette époque.

Le LACHON HARA est puni d’une différente manière :

Hachem transforme le METSORA en MOTSI CHEM RA : une mauvaise renommée, une déplorable réputation et plein de négatif en lui à cause de sa médisance.

Le « metsora moderne » perd même le mérite de toutes les belles actions qu’il a pu faire !

N’est-il pas également terrible ce sort ?! Terrible !

Heureusement Hachem nous a doté de « 2 serrures » bien utiles pour éviter d’ouvrir notre bouche :

DES DENTS et DES LEVRES !

Pour certaines personnes, il est bien plus aisé de rabaisser les autres que de s’élever soi-même.

Ne soyons pas de ceux là !

Choisissons de réfléchir avant de parler afin d’éviter toute médisance,

Choisissons d’avoir une langue distinguée,

Choisissons le LACHON TOVA, rempli de bénédictions et non pas le LACHON HARA qui nous fait devenir de vilaines personnes et ne nous apporte que des mauvaises choses.

סור מרע ועשה טוב « Eloigne-toi du mal et fais le bien… »